Hyptique

Les références sont intéressantes, et j'apprécie les chefs de projet chez Hyptique, Cécile Guarino et Donatienne Lefort particulièrement.

Les design sont chargés, difficiles à intégrer à l'époque où les bords arrondis et les ombres portées se gèrent en images de fond.

Bien sûr tout doit être accessible, de toute façon j'y tiens, et petit à petit les clients commencent à le demander.

Les délais sont serrés, et plus les projets similaires s'enchaînent, moins ils ont de sens pour moi. Au début on pense qu'on s'est mal organisé, qu'on a mal communiqué.

Et puis on se rend compte que le système entier est fait pour ne pas réfléchir à ce que l'on veut dire. Que la seule question qui compte est combien va coûter le site et quand on va le lancer. Hyptique n'y peut rien, malgré la grande qualité de ses employés.

Il faut dire que la place de l'intégrateur est compliquée. Pour bien écrire le code il faut comprendre comment le site va fonctionner. Et comme on le consulte rarement au moment de la conception, il soulève des problèmes d'ergonomie à un stade où les décideurs préfèrent bricoler que de repenser sérieusement ce qui a été validé.

C'est frustrant, et d'ailleurs la plupart des intégrateurs compétents finissent concepteurs. Cela peut facilement représenter 10 fois plus de travail d'intégrer quelque chose qui est mal pensé. Et les délais et budgets sont rarement rallongés pour autant.

Je préfère donc aujourd'hui concevoir et développer des sites pour des clients avec qui je travaille directement. Mais je garde un bon souvenir du travail pour Hyptique.